Oui je fais ça comme beaucoup d’autres personnes et ça parait tout à fait normal, je passe des heures entières à réfléchir, et je dors a peine
Tout ce qui s’est passé dans la journée me traverse l’esprit, et tout mes sens et mes pensées se bloquent à certains points, à certains détails, à certains événements qui m’ont marqués au cours de mes journées
Un soir je regrette une erreur, un autre je me sens fière de ce que j’ai fait, un troisième, je pleure ma déception, encore un quatrième ou ma conscience refuse mes choix, et ça ne s’arrête jamais
Une fois je suis heureuse, une autre fois je suis triste ou en colère…
Des tas de questions m’entourent, des tas de décisions à prendre me troublent,…
Et moi je reste là, seule comme chaque soir, à réfléchir.
Cela depuis mon cancer, voilà 14 ans de doutes, de souffrances intérieures et extérieures plus ou moins visible, plus ou moins forte. J 'ai accepté de me soigner, de me couper de ma famille pendant quelques mois que j'ai passé en chambre stérile,
ce qui n'était que le commencement de trois années de souffrances physiques et morales
Ces années dont j'ai planifié ma vie au rythme des chimio, de mes jours avec et de mes jours sans.
Ces années que mon mari et mes enfants se font du mauvais sang pour moi. Et qu'ils subissent mes mauvaises humeurs, dont je ne me rendais pas compte
Tant d'année de combat contre ce 'crabe'.
De sa maladie il est quelquefois
Difficile…d'en parler, Il est naturel de ne pas
Vouloir inquiéter ceux que l’on aime.
Vous vous demandez quand et
Comment dire les choses, comment
Exprimer votre angoisse…
Pourtant, ceux qui l’ont fait
L’attestent : parler à quelqu’un en
Toute confiance et dialoguer avec
Leurs proches les a soulagées et
Aidées à faire face à la situation. Pour ma part ça été le silence complet, je ne pensais plus, j'étais comme endormie et un beau jour c’était la claque de ma vie
L’après maladie est toujours un moment délicat. Bizarrement,
L’annonce de la fin de la maladie et des traitements ne remplit pas
De la joie escomptée. Tout d’abord, aussi
Désagréables que puissent être les traitements, les rendez-vous
Chez le médecin, les examens médicaux, ils ont scandé, rythmé
Notre vie pendant plusieurs mois. Ils ont structuré nos journées.
On vivait en fonction d’eux. L’encadrement médical était, sans
doute, sécurisant. Et, brutalement : plus rien. On se sent
Abandonnée par le corps médical, sans repère, on n’a pas eu le
Temps ni l’esprit d’en organiser de nouveaux. Et puis, si les
Traitements passent, la fatigue demeure encore un bon bout de
Temps et autour de soi l’incompréhension s’installe : “Tout va bien,
Tu es guérie”. Plus le droit de se plaindre. Les proches, rassurés,
S’empressent d’oublier qu’il y a eu cette maladie et nous
Demandent de redevenir celle d’avant. Mais, le traumatisme est
Bien là, les souvenirs, les peurs, l’angoisse bien présents. Et puis,
Où va-t-on placer toute cette énergie canalisée dans ce combat,
Dans cette lutte pour la guérison ? Cette énergie se dilue dans le
vide, on ne sait plus qu’en faire. Petit à petit, on réalise ce qui vient
De nous arriver avec une sensation de décalage par rapport à
L’entourage et aux événements.
L’après maladie, au-delà d’une reconstruction physique demande
Une reconstruction psychologique. Il faut retrouver de nouveaux
Repères, se réadapter à la vie “normale”, recanaliser l’énergie.
L’après maladie devrait pouvoir se préparer, s’anticiper.
Il en est qu'aujourd'hui rien n'es plus comme avant, j'en soufre de ne pas avoir été là au moment ou mes enfants avait le plus besoin de moi, aussi je leur demande pardon pardon pour la souffrance que je vous ai fait endurée malgré moi, à vous et votre père. Il y a beaucoup de chose à dire sur les traitements, les souffrances physiques et morales du malade et de son entourage. Mes enfants ont soufferts, ils ont grandit trop vite.
j'ai entendue des mots très difficiles, mais tellement compréhensibles.
Mais voilà, difficile aussi pour lui à l'idée de perdre sa maman.
Hors pour moi le plus difficile c'est aussi la vie après la maladie.
Je ne me reconnais plus, ma vision sur ce qui m'entoure s'en trouve différente.
Mes envies mes objectifs mes promesses toutes les choses que j'ai affirmé haut et fort ne plus faire si je m'en sortais.
Lorsque l'on revient à la réalité de notre vie avec ses obligations et une vision différente de ce que l'on a pu être avant.
mes enfants c'est ma seule raison de vivre.
les psys savent bien que l'après est parfois encore plus difficile que l'avant, surtout lorsque la maladie et ses traitements ont généré des séquelles ou un handicap avec lesquels il faut vivre avec ce qui est mon cas, en plus de la peur d'une éventuelle récidive.
L'hiver c'est le plus dur pour moi ,mais quand le soleil brille alors là ....je revis un peu
Il faut éviter d'être seul, ce n'est pas facile, surtout quand le conjoint travaille
Et le soutien est efficace quelque soit le moment, même si c'est des années plus tard.
Aujourd’hui mon bonheur de vivre c'est agrandit, grâce à ma belle fille et à mon fils, qui mon donné un petit-fils.
Néanmoins je me dois de garder ma souffrance (même si j'ai des douleurs plus fréquentes, plus lancinante, des migraines...etc.). Croisons les doigts.
Je ne sais pas si ce témoignage ressemble à l'un ou l'une d'entre vous mais j'espère
qu'il servira à vous donner le courage et la volonté de vous battre.
Le pays où je suis née
Je viens de pays où le soleil radiant nous fait chanter et vibrer de joie. Toute l’année
Le ciel est toujours bleu et couvert de nuages blancs.
Les montagnes sont pleines d’arbres vert foncé, auxquels servent de refuge à de petits oiseaux multicolores. Sur lesquels la lumière du soleil se mélange aux couleurs comme un arc-en-ciel.
Les vieilles maisons conservent encore leur traditionnelle couleur intense qui nous rappelle notre terre. Cette terre où l’on cultive du maïs, la vanille, des bananes, de la canne à sucre, des ananas etc.
OUI, c’est la terre où nous avons grandis et qui nous rend heureux avec toutes ses couleurs très vives et lumineuses.
Notre pays du soleil qui nous donne le plaisir de vivre.
Comment pourrais-je oublier ce rouge intense et magnifique qui apparaît chaque soir au coucher du soleil .On peut alors apercevoir toute la gamme de couleurs, à la fin il reste sur l’horizon le violet qui me donne une sensation de tranquillité et qui annonce en définitive la fuite du soleil.
Une île fière de ses racines d'ici et d'ailleurs Bref, ce pays ne cesse d’attirer des étrangers de plus en plus, et grâce à ces derniers il est devenu un paradis sur terre.
Île métissée multiculturelle multicolore pleines de fleurs et de senteurs
Le pays dont je viens riche en couleurs. Je n’oublie jamais les odeurs et les couleurs de mon village où je suis née; ils sont toujours dans mon cœur, toujours avec moi. Chez moi chaque saison a sa couleur. Pendant que sur la nature règne le vert. La couleur d’été est une fusion entre le vert et le doré. Chacun de nous a en lui un moment de sa vie qu'il voudrait le faire revenir même pour un court instant. Comment puis-je parler de mes souvenirs d'enfance sans parler d'eux
De ces femmes qui m'avais appris la tendresse, l'amour et m'a laissé tout un trésor de contes anciens pour enrichir mon âme d'enfant!
Je n’ai jamais connu mes grands-pères paternels et maternels! Mais j'ai bien connu la tendresse de mes grands-mères. J’allais passer mes vacances, et ma sœur allait chez son parrain, car mes parents travaillaient.
La vie en famille c’était une grande joie, pour moi de retrouver tous les week-ends mes tantes, oncles cousines et cousins.
Mes parents nous ont donné beaucoup d’amour, la vie n’a pas été facile pour eux, je ne dirais même pas gâte du tout de toute leur existence. Mais l’amour était là, malgré qu’il n’y avait pas de richesse. Ma sœur et moi, nous avions une assez grande complicité depuis notre tendre enfance nos parents nous ont guidés sur le bon chemin. Le village ou on à grandit je n’ai pas connue de violence, chose qu’on ne voit plus de nos jours, la vie n’est plus aussi paisible.
Par la suite j’ai eu une l’adolescence bien banale, une vie de jeune fille sans complication, un peu rêveuse aimant la nature, et le sport. Et une femme comblée….
Comblée tout d’abord par ce jeune homme que j’ai rencontre l’ors de mon arrivée en France, aujourd’hui voilà 27 ans que nous sommes mariés.
Il m’a donné de beaux enfants, il sait me faire rire il à les mots pour m’étonner, et sait me consoler. Il à avant tout un cœur immense, grand… grand quoi!!
Et je l’aime, mos enfants est tout notre bonheur, mais notre cœur court après leur amour. Car aujourd’hui, dans la brume l’amour lui s’est perdu.
C’est si peu dire combien ont les aiment.
Mon pays ensoleillé
l’île d'ou j'ai grandi, c'est là-bas que j'ai fait ma scolarité.
Lorsque j'ai quitté mon pays cher à mon cœur,
Je suis venue en France à mes 18 pour rentrer dans la vie active, et c’est là que je suis resté j’ai fondée une famille.
Depuis c’est refaire le parcours de ma propre vie,
Revoir les moments importants, marquants, les liens, les ruptures. Définir les instants charnières, les changements de cap, les espaces de paix et de calme, etc., ce qui nous a construit, nous a fait avancer. Découvrir ou redécouvrir les éléments déstabilisants, qui font mal, ceux au contraire qui nous soutiennent, nous rendent plus forts. Définir les éléments importants qui peuvent nous aider lors d’un cheminement que nous voulons, devons faire. Sur quoi puis-je m’appuyer dans la vie ? Quelles sont mes ressources, mes forces intérieures, extérieures ? Sur quoi, sur qui puis-je compter ? Je ne voyais qu'un bonheur parfait une enfance pleine de gaieté pleine d'amour et de tendresse mais toutes ces belles années ont tournées au cauchemar. Parfois, j'aimerais bien oublier. Oublier tout, ma vie, mon enfance, les lieux où j'ai vécu, les vacances, les amis. Car, peu importe l'endroit où je vais, les gestes que je fais et même pour les petites choses quotidiennes, les souvenirs me rattrapent constamment. Ils sont là. Peut-être sont-ils là depuis longtemps, profitant de la moindre inattention pour se faufiler, se manifester et me surprendre.
Les souvenirs reviennent, ils me suivent et je ne peux leur échapper.
Ça faisait quatorze ans que je n'étais pas allée au pays de ma petite enfance. Mes retours étaient empreints d'émotions incroyables, insoutenables. A tel points que je n'ai pas pu expliquer, à mes enfants lors de leurs premières vacances, leur raconter mon histoire vers ce lieu où jadis enfant je fus heureuse. Souvent, je demandais à mes parents de me raconter mon histoire, de me parler de mes origines.
Ces petits moments de rêveries que je propose bien humblement à travers divers articles, je les dois en partie aujourd’hui à mes enfants.
Mon village, tout comme l’île ont bien changé au fil des ans.
Un moment de son enfance quand on se le remémore on a ce sourire aux lèvres qui se dessine tout seul par bonheur et par souhait qu'il revient.
J’ai gardé en moi tout mes bons moments avec mes amies.
Que je souhaiterai revoir un jour.
JOYEUX NOEL
ET une
bonne année à tous
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